Il est probable que cette idée provienne de ma formation initiale d’institutrice et du nombre presque insensé d’enseignants dans mon entourage familial, mais j’ai tendance à penser qu’une notion qu’on saisit mal est le résultat d’explications peu claires.
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement » et il est donc possible que la notion de loyauté n’ait pas été suffisamment explorée pour qu’on y comprenne quelque chose.
A la base, le SENTIMENT DE LOYAUTE n’est ni bon ni mauvais. C’est LA RECONNAISSANCE DE L’INTERDEPENDANCE QUI ME LIE A L’AUTRE. L’indépendance mène à l’isolement, la dépendance mène à la sujétion et nos rapports humains sont faits le plus souvent d’une interdépendance avec autrui, qui permet des échanges réciproques nourrissants qui s’expriment de manière différente pour chacun.
Ainsi l’enfant a besoin de ses parents pour (sur)vivre, qui, eux, ont besoin de l’enfant pour satisfaire leur besoin de réalisation personnelle en devenant parents.
L’entrepreneur a besoin d’employés pour que son entreprise fonctionne et les employés ont besoin d’un patron qui leur procure du travail.
Nous avons besoin de nos amis qui, eux, ont besoin de nous.
L’être humain est un être de relation et se nourrit d’échanges dont il dépend entièrement pour vivre. La reconnaissance de ce fait amène un sentiment de gratitude, une valorisation du lien et, pour aujourd'hui, restons sur l’idée que le sentiment de loyauté est plutôt un beau sentiment.
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