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20 novembre - Journée des droits de l'enfant

Photo du rédacteur: Coparentalité ResponsableCoparentalité Responsable

Le 20 novembre est la journée internationale des droits de l'enfant.


Si, dans nos contrées, les enfants sont matériellement et éducationnellement plutôt bien lotis, nous pourrons réellement nous réjouir le jour où les droits fondamentaux suivants seront respectés chez nous aussi :

- celui de grandir entourés de figures d'attachement suffisamment bonnes pour donner à l'enfant ce dont il a besoin pour bien se développer, en commençant par l'affection et le respect

- celui d'avoir la garantie de pouvoir être en lien avec ses proches jusqu'à l'âge de la maturité

- celui de grandir sans coups, ni physiques ni psychiques

- celui d'étudier dans des lieux suffisamment sécures pour qu'il n'y ait à subir aucun mobbing

- celui de bénéficier de prises en charge mises en oeuvre par des professionnels suffisamment compétents lorsqu'il y a difficulté


Lorsqu'on sait que, régulièrement et alors que nos lois le prévoient :

- les enfants ne sont pas entendus par du personnel suffisamment formé voire pas entendus du tout

- le code de procédure pénal qui définit ce qu'il y a à mettre en oeuvre en cas de suspicion de violence ou d'abus sexuels n'est régulièrement pas respecté

- le parent dit "non gardien", suite à un divorce, peine à obtenir des renseignements médicaux ou sur la scolarité de son enfant

- certains placements se prolongent presque indéfiniment et ont parfois lieu hors de situation réelle de danger

- les personnes effectuant ces placements sont parfois si démunies que, incapables de faire face à la situation, elles organisent ce qu'on peut nommer un "enlèvement légal" d'enfant


On se rend compte qu'on a encore du chemin à faire. Le Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable milite pour une formation continue et une supervision obligatoire de tout acteur qui oeuvre dans la protection de l'enfance. Le placement d'un enfant doit être le dernier recours, quand il n'existe plus aucune alternative possible. Les acteurs de la protection de l'enfance doit être suffisamment formés pour que, derrière des portes closes, plus un seul enfant ne se fasse dénigrer, battre ou violer par ceux censés en prendre soin.

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