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Photo du rédacteurCoparentalité Responsable

25 avril - Journée internationale de sauvegarde du lien parental




Partager un concept au travers d’une petite phrase laconique est toujours périlleux.


Ainsi en est-il des différentes journées mondiales de ceci ou de cela.


Chaque 25 avril, nous fêtons la journée de sauvegarde du lien parental, qu’on appelait précédemment journée de lutte contre l’aliénation parentale.


La locution « aliénation parentale » étant dorénavant honnie, décriée, bannie, ridiculisée, combattue avec force soutien pseudo-scientifique et financier, on a changé les termes. Mais c’est toujours de la même chose dont on parle. Du droit de l’enfant d’être en lien avec ses deux parents.


Art. 9 de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CDE)

L’enfant a le droit de vivre avec ses parents, à moins que cela ne soit jugé incompatible avec son intérêt supérieur ; il a également le droit de maintenir le contact avec ses deux parents, s’il est séparé de l’un d’eux ou des deux.


Pour connaître ce que la Convention des Droits de l’Enfant, et donc les 193 pays l’ayant ratifiée, considèrent comme « bien supérieur de l’enfant », il y a lieu de lire en entier la CDE.


Il y a également lieu de contextualiser la notion de sauvegarde du lien parental.


Il ne s’agit bien entendu pas de maintenir les contacts d’enfants abusés avec leurs parents, à tout prix.


Non, ce dont on parle aujourd’hui, ce n’est pas de cela, mais des méfaits attribués à un parent, par l’autre, au moment où la séparation conjugale survient.


En aucun cas il ne s’agit de mettre à mal la notion de « bien supérieur de l’enfant », juste de souligner l’importance, pour l’enfant, de chacun de ses deux parents et de son droit à être en contact avec les deux, avec toutes les restrictions qui s’imposent, si le bon développement de l’enfant était mis en danger.


Pour les parents : laisser à l’autre parent toute sa place dans la vie de l’enfant suite à un divorce.


Pour les professionnels : valoriser, soutenir, encourager la prise en charge des enfants par leurs parents, autant que faire se peut.


Nous vous recommandons la lecture de « Protection de l’enfance, lettre ouverte à tous ses acteurs » (Vuistiner-Zuber Isabelle, 2019, Ed. Soleil blanc) que vous pouvez vous procurer directement auprès du Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable (MSCR), soit en version papier (CHF 40.-, livraison comprise), soit en version .pdf (CHF 25.-).



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