
Dans notre recherche de soutiens divers, pour faire médiatiser à nouveau la situation de la petite Bénédicte, dans le but d'aboutir à faire bouger les lignes, même si, comme nous l'a écrit Manon Schick, directrice de la DGEJ, celle-ci a été déjà beaucoup médiatisée, nous nous sommes heurtés répétitivement, ces jours derniers, à des jugements péremptoires au sujet du mode de procréation auquel la maman de Bénédicte a recouru pour la concevoir, ce qui, selon les personnes ou associations émettant ces jugements, mettrait fin à une possibilité de soutien ou d'action pour cette famille.
De notre côté, ce qui sous-tend nos interventions et prises de position, en dépit du fait que le mot "enfant" ne figure pas dans le nom donné à notre Mouvement, c'est bien le bien supérieur de l'enfant, vu sous l'angle de la réponse à ses besoins, pour qu'il puisse de se développer correctement.
Ainsi, en dépit du fait que :
pouvoir offrir à son enfant une famille stable, dont le couple est uni, est plus favorable, pour l'enfant, que de divorcer
avoir un projet d'enfant, élaboré à deux, nous semble plus favorable que de "tomber" enceinte incidemment
se séparer de manière responsable est infiniment plus favorable que de se séparer en haut conflit
avoir un enfant qui résulte des gamètes du père et de la mère est susceptible de répondre de manière plus complète aux besoins de l'enfant que le recours à un donneur de sperme anonyme,
de notre côté, nous intervenons, accompagnons, soutenons les parents qui font appel à nous, dans leur recherche de pouvoir mettre en oeuvre le bien supérieur de leurs enfants, même lorsque ces parents-là sont célibataires, en plein conflit, menteurs, tricheurs, toxicomanes, infantiles, ont enfreint la loi suisse pour concevoir, et j'en passe.
Parce que toute faille, défaut, majeur ou non, infraction à la loi ou insuffisance que l'on peut trouver chez un parent n'enlève absolument rien aux droits de son enfant.
Même si soutenir les enfants, c'est soutenir d'abord les familles, au Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable (MSCR), nous nous sommes donnés la mission de soutenir les enfants plutôt que les hommes ou les femmes ou les pères ou les mères ou les personnes LGTBQI+.
Au contraire d'associations qui procèdent ainsi, nous ne sommes PAS une association identitaire et nous accueillons ainsi volontiers tout parent ou membre féminin ou masculin, hétérosexuel ou se revendiquant membre de la communauté LGTBQI+, vivant en célibataire ou en couple.
Comme il nous semble nécessaire de le répéter, nous agissons en vue d'une mise en oeuvre du bien supérieur de chaque enfant concerné par les situations que nous rencontrons, également en collaborant aussi et/ou en désirant collaborer avec les instances officielles et autorités, en position, de notre côté, d'ouverture continue au dialogue, ce que nous demandons ainsi également à ces instances officielles.
Si le simple péquin choisit, à son détriment et au détriment de la communauté, de pratiquer le jugement moral, ceci nous semble inacceptable de la part de professionnels et contre-productif de la part d'associations diverses.
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