De plus en plus, on voit certains professionnels, ainsi que le grand public, prétendre que, systématiquement, parler d'aliénation parentale signifierait qu'on veut nier des abus existants, principalement sexuels, sous forme d'inceste.
Or, les situations d'inceste ET les situations d'exclusion parentale, hors toute situation d'abus quelconque par le parent exclu, existent.
Pour savoir les différencier, il est impératif de se former et d'acquérir l'expérience du terrain. A noter que l'entrave au lien parent-enfant, hors situation d'abus, elle-même très délétère pour le développement de l'enfant, est également une maltraitance grave.
Intervenir de manière adéquate débute par respecter la loi, en entendant victimes et accusateurs, selon les protocoles prévus. Les auteur-e-s d'actes pédophiles, de même que les auteure-es- de manipulation ne sont généralement pas aisément identifiables. C'est chez l'abusé-e qu'on peut détecter la maltraitance.
Un professionnel qui baserait ses interventions sur une idéologie, quelle qu'elle soit, est en situation de rupture déontologique.
En photo, l'excellent ouvrage de Madame Caroline Mauron, qui témoigne, si besoin était, de l'impact d'une sexualité adulte pratiquée sur des mineur-e-s. Vous pouvez commander cet ouvrage directement auprès de son auteure ou en contactant le Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable.
Comments