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  • Photo du rédacteurCoparentalité Responsable

On aimerait tellement ne faire "que" de la prévention !


Ce soir, nous, au MSCR, pour tout dire, on est quelque peu démoralisés, choqués, voire atterrés... et moralement fatigués.


Nous soutenons, à fond, l'instauration d'un Tribunal de la famille. Une motion a été déposée, au niveau fédéral, et divers cantons font des démarches dans ce sens. En Valais, si la constituante est adoptée, il y aura un Tribunal de la famille.

La raison de notre soutien tient dans la méconnaissance, par certains juges civils "généralistes", du droit de la famille, notamment du domaine des mesures protectrices et des procédures à suivre pour les instaurer. Elle tient dans les performances, tout à fait relatives, des APEA. Oui, même en Valais où elles viennent d'être "réformées". Elle tient dans une répartition des tâches apparemment compliquée, entre justice civile et APEA, puisque même certains avocats semblent ne pas en avoir une idée claire.


Dossiers non suivis et qui s'enlisent tandis que les relations intra-familiales se péjorent, au détriment des enfants. Il n'est pas admissible qu'une mesure de protection prenne près de 6 mois pour être appliquée.


Il n'est pas admissible de laisser des décisions de montants de pension en suspens pendant des années !


Il n'est pas admissible de laisser des familles en perdition se débrouiller seules.


Il n'est pas admissible que lorsque nous, au MSCR, nous intervenons pour que les choses reprennent un cours qui n'aurait jamais dû s'interrompre, le premier réflexe de chaque acteur de la protection de l'enfance semble être de tenter de se dédouaner ainsi que de ne surtout pas nommer les choses clairement, quand il y a eu dysfonctionnement, afin de ne surtout vexer personne. Il semblerait que les instances les plus susceptibles et "vexables" soient celles judiciaires et il semblerait aussi que de ne pas les contrarier passe avant le fait de reconnaître des erreurs pour apprendre de celles-ci, voire de présenter des excuses aux personnes concernées par ces procédures dysfonctionnelles.


Il n'est pas admissible de ne pas se positionner, de céder aux menaces de privés, de ne pas s'engager.


Oui, ce soir, nous sommes fatigués et nous nous sentons très seuls, dans l'espoir qu'un jour, le(s) responsable(s) de situations qu'on abandonne, qu'on ne gère pas, ou si mal, aient enfin, une fois, honte. Honte face à l'impact délétère sur les moins protégés de notre société : les enfants.

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