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Petite chronique d'un Noël des familles

Photo du rédacteur: Coparentalité ResponsableCoparentalité Responsable

C’était ce matin du 24 décembre et la privilégiée que je suis  - parce que vivant dans un pays en paix, où je n’ai jamais faim et  où je bénéficie de soins lorsque je suis malade ainsi que, régulièrement, de petits plaisirs – a été tellement touchée par l’anecdote qui suit.


J’étais chez la coiffeuse, donc, ô vanité des vanités, parce que se faire belle fait souvent du bien au cœur, ainsi que prendre un peu de temps pour soi, et on m’a fait attendre. Oh, pas longtemps, mais j’ai dû attendre que ma coiffeuse finisse d’allaiter son bébé.


« Il faut tout un village », dit-on.


Tout un village pour élever un enfant, ce que d’autres cultures que celle occidentale, et si nantie, ont bien compris.


Tout un village, toute une famille, en tout cas tout ce qu’il est possible de placer, autour de son enfant, comme être humain qui le soutienne, le chérisse, l’élève et lui donne de l’importance. Parfois, le plus souvent, le père est là. D’autres fois, il est absent. Volontairement ou non, exclu ou s’étant exclu lui-même.


Alors il y a la famille élargie : les frères, les sœurs, les cousins, cousines, grands-parents, beaux-parents, la belle-famille et, aussi, les amis.


A l’heure actuelle, bien peu d’entre nous peuvent diminuer leur temps de travail pour s’occuper majoritairement de leurs enfants, raisons financières obligent. Alors il y a les crèches, les UAPE et, toujours, les familles et les amis. Et, parfois, on en vient à devoir allaiter son petit sur sa place de travail.


Du fond de mon petit coeur et du fond du cœur de chaque membre, actif ou sympathisant, du Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable, en ce jour de Noël, naissent le désir et la requête que, en cette période de fêtes, et pour toute l’année 2025, avant celles qui suivent, nous puissions, chacun, parent, professionnel, autorité, donner à chacun sa place, dans la vie de l’enfant, qui n’aura jamais trop de trop : ni d’amour, ni de tendresse, ni de guidance ni de soutien.


Que la lumière de l’humilité éclaire chacun d’entre nous, principalement ceux en mesure de rendre à l’enfant l’accès à ses droits les plus fondamentaux.


En pensée avec ceux éloignés de leur famille et de ceux qu’ils aiment, nous vous souhaitons, tout de même, un JOYEUX NOËL et une année 2025 qui garantisse à chaque enfant, et à chaque famille, ce qui est nécessaire pour s’épanouir.


pour le Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable,

Isabelle Vuistiner-Zuber, présidente

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