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  • Photo du rédacteurCoparentalité Responsable

Joyeuse Fête des pères ! Un père n'est pas une option dans la vie de l'enfant.

Résidence alternée et Fête des pères


En ce jour de la fête des pères, une partie des papas divorcés ne passeront pas la journée avec leurs rejetons.


Pour changer la donne et ne pas laisser aux pères divorcés les miettes du temps de leur-s enfant-s, donc 4 jours par mois et une partie des vacances, peut-être vaudrait-il la peine de changer le langage. Parler de "résidence" (de l'enfant) plutôt que de "garde" (par le parent) nous placerait réellement du point de vue de l'enfant. Qui n'est pas une chose qu'on trimballe d'un endroit à l'autre, mais une personne à part entière dont la moindre des choses est qu'on le respecte. On "garde" le bétail. On élève un enfant.


Joyeuse Fête des pères à tous les papas. Pour ceux qui l'ignoreraient - c'est-à-dire la grande majorité de la population - les pères se fêtent en Suisse, partout sauf au Tessin qui a choisi la St-Joseph, le 19 mars, pour les célébrer, le 1er dimanche de juin. Chaque année. Ce qui devrait permettre aux écoles de consacrer du temps avec les bambins pour confectionner un petit cadeau pour les papas.


Si la paternité est tellement décriée, ce n'est pas seulement parce qu'il existe un certain nombre de femmes dominatrices et castratrices, mais bien aussi parce qu'il a été bien commode, pendant des lustres, de définir ce qu'est la maternité, de façon relativement précise, et donc contraignante et limitante, afin de cadrer les droits, mais surtout les devoirs et qualités morales afférentes, enfin d'encadrer les activités possibles du genre féminin, au comportement si insaisissable selon d'aucuns (j'ai failli avoir un malaise récemment au téléphone avec un ami, qui a décrété sans sourciller, que "quand même, les hommes sont plus intelligents car plus cartésiens - j'invite ceux qui se prévalent d'être cartésiens à se pencher sur l'évolution des théories de Descartes... - et donc plus responsables" (sic, Mesdames, respirez !).)


Je ne crois plus, depuis longtemps, à l'action de groupes identitaires, dont les médias nous rapportent régulièrement les dérives (Claude-Inga Barbey, bonjour ! Je ne sais pas comment vous avez pu tenir debout malgré la tourmente). En revanche, je crois fermement que c'est en agissant ensemble et à un niveau sociétal, quels que soient notre sexe, notre genre et nos préférences en matière de sexualité, qu'un jour chaque père de notre pays sera fêté le 1er dimanche de juin et surtout que, lors d'un divorce, chaque papa bienveillant et aussi compétent que la mère de ses enfants - donc la majorité d'entre eux - ne devra plus craindre d'être éloigné de sa descendance, si ce n'est - égalité et droits de l'enfant obligent - la moitié du temps.


Vivent les papas !



Quand plus aucun homme ne sera gêné qu’on lui souhaite « Joyeuse Fête des pères » ni ne prétendra s’en ficher, notre société aura fait un grand pas dans une vision différente de l’homme et de la paternité.


Notre mouvement accepte volontiers toute forme de soutien : moral, politique, social, financier, afin de pouvoir intensifier ses démarches pour une société dans laquelle une famille reste une famille, même lorsque les parents sont séparés.


Isabelle Vuistiner-Zuber, présidente du MSCR

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