En cette journée internationale des droits de l’enfant, moi, enfant vivant en Suisse, je rappelle à chaque adulte vivant en Suisse que :
J’ai le droit de vivre en sécurité et de voir mon bon développement et ma santé pris en charge de manière adaptée à mes besoins physiques et psychiques.
J’ai le droit de vivre avec mes deux parents et avec mes frères et sœurs si j’en ai.
J’ai le droit de bénéficier d’une éducation qui me permette de me développer intellectuellement.
J’ai le droit d’être préservé de toute violence.
J’ai le droit de développer des liens et de m’insérer dans la société, dont je fais partie depuis ma venue au monde.
J’ai le droit à ce que du personnel spécifiquement formé, expérimenté et qualifié puisse contribuer à répondre à mes besoins et à ma protection, faisant partie, jusqu’à l’âge adulte, de la partie de la population qualifiée de « vulnérable », puisque je ne suis pas encore indépendant.
En Suisse, nourriture, logements, soins médicaux et éducation sont, de manière générale, disponibles pour tout enfant.
En revanche, chez nous, comme ailleurs :
Une partie des enfants ne voient plus l’un de leurs parents suite à leur séparation.
Un pourcentage conséquent d’enfant est victime d’inceste.
La violence dite « éducative », à la maison, à l’école et dans les institutions, a toujours cours, sous forme de violence psychologique ou/et de négligence.
Des placements dits « abusifs » ont lieu tandis que d’autres enfants ne sont pas protégés d’abus.
Aucune politique commune, suisse, des protocoles de prises en charge systémique, lors des violences physiques ou/et sexuelles à l’encontre des mineurs n’existe.
En conséquent, en basant nos actions sur les droits de l’enfant, censés répondre à leurs besoins, nous, Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable (MSCR), nous nous engageons à :
Informer les familles ayant besoin de renseignements lors de séparations, divorces, suspicion de violence, violence, intervention des autorités de protection ;
Accompagner la coparentalité ;
Mettre en œuvre tout ce qui est possible, à notre niveau, pour que chaque enfant ait accès à chacun de ses parents et à ses frères et sœurs quand il en a ;
Intervenir, d’une manière respectueuse et professionnelle, pour demander que les mesures de protection, quand elles sont nécessaires, soient appropriées, afin de préserver, autant que possible, le lien parent-enfant, qui est essentiel ;
Accompagner les familles dont un enfant est victime de violences sexuelles, en les orientant et en les adressant aux membres professionnels de notre réseau ;
Informer et accompagner les familles dont un enfant est victime de violence, quelle qu’elle soit ;
Mettre à disposition des formations, destinées aux parents et aux professionnels ;
Médiatiser nos actions, les informations utiles relatives au bon développement de l’enfant et les bonnes pratiques pour les interventions lors de violences ou de suspicion de celles-ci ;
Soutenir toute demande de fonds et une participation sociétale suffisante pour garantir que nous, société suisse, puissions garantir à nos enfants une vie digne de ce nom.
Fin 2024, notre catalogue de formations pour 2025 sera mis en ligne et nous nous tenons à disposition pour toute information à ce sujet.
Pour le MSCR :
Isabelle Vuistiner-Zuber
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